PSEUDOMONAS ET APPARENTES

Pseudomonas provoque généralement des maladies nosocomiales. En milieu hospitalier on retrouve aussi des Staphylocoques doré.

Le genre principal est celui des Pseudomonas.

Les autres genres que l’on peut aussi retrouver sont ceux des :

- Alcalines : ce sont des bacilles Gram -, mobiles par cils péritriches, inertes au glucose, oxydase +, alcalinisant et aérobies stricts.

- Acinetobacter : ce sont des coccobacilles difficilement décolorable, aérobies stricts, oxydase -

- Stenotrophomonas : ce sont des bacilles à Gram négatif, aérobies stricts, à ciliature polaire multitriche ne fermentant pas les sucres mais attaquant par voie oxydative certains d’entre eux et en particulier le maltose. La présence de méthionine dans les milieux de culture est indispensable à sa croissance. Absence d'oxydase, présence de lysine-décarboxylase, liquéfaction de la gélatine et hydrolyse de l'esculine sont les caractères les plus utiles à son identification. La bactérie la plus connue du genre est S. maltophila

- Burkholderia : Ce sont des bactéries à Gram -, mobiles, aérobies strictes formant des bâtonnets, et qui sont pour certaines espèces pathogènes pour l'homme, les animaux (ex :chevreau) et les plantes. Néanmoins le genre comporte également des espèces importantes pour l'écologie de l'environnement. En particulier Burkholderia xenovorans (auparavant nommée Pseudomonas cepacia, puis Burkholderia cepacia et Burkholderia fungorum) est étudiée pour ses aptitudes de dégradation des liaisons organochlorées des pesticides et du PCB. Ainsi certaines espèces de Burkholderia sont étudiées pour leurs capacités à réhabiliter le sol des friches industrielles chimiques, tandis que d'autres espèces du même genre présentent un intérêt dans les cultures pour leurs rôles au niveau de la ryzosphère. De part leurs résistances aux antibiotiques et les taux de mortalité qu'elles engendrent, les espèces Burkholderia mallei et Burkholderia pseudomallei peuvent être classées parmi les armes biologiques potentielles, ce sont les espèces principalement étudiées chez l’homme.

Les Pseudomonas sont présents transitoirement dans l’intestin avec environ une soixantaine d’espèces. Ce sont des aérobies stricts qui se développent sur milieu usuel, ils sont oxydase +, incapable de fermenter le glucose et produisant des pigments. Ces bactéries ont un habitat ubiquitaires (sols, végétaux, eaux douces ou marines) et se développent dans des températures de 4°C à 42°C, c’est pourquoi on les retrouve dans les réfrigérateurs et produits pharmaceutiques. Ils sont résistants aux antibiotiques.

On étudie principalement 3 espèces types :

- P. aeruginosa

- P. fluorescens

- P. pestida

Ce sont des bacilles Gram -, non sporulés, très mobiles grâce à des cils, et au LPS très hétérogène.

On les cultive sur des milieux usuels à 30°C pour les souches environnementales et

41 ~ 42°C pour des espèces pathogènes chez l’homme.

Ils sont de 2 types :

- la pyoverdine que l’on étudie sur King B, de couleur jaune-vert, soluble dans l’eau

- la pyocyanique que l’on étudie sur King A, de couleur bleu- vert, soluble dans le chloroforme.

Ce sont des bactéries incapables de fermenter les sucres mais elles peuvent les attaquer par voie oxydative, ce qui provoque l’acidification du milieu.

Elles utilisent de nombreux substrats carbonés comme source de carbone et d’énergie et notamment de citrate, glucose, mannitol et arginine.

Ce sont des bactéries aquatiles on les retrouve donc dans les eaux ainsi que chez les végétaux.
Elles contaminent les milieux hospitaliers, hôteliers ainsi que le matériel chirurgical et médical.

Peu virulents chez les sujets sains, ce sont des pathogènes opportunistes. On parle aussi de bactéries médicales car on les retrouve dans les selles, urines, suppurations, sang et expectorations.

L’homme est la principale source de contamination de même que son environnement.

Elle se fait grâce à une culture à 41°C sur gélose cétrimide et aux milieux King A et King B (5 à 10% non pigmenté)

Ce sont des bactéries oxydase +, que l’on peut étudier grâce à une galerie API aux anormalement (étude de l’utilisation du carbone), ce qui permet de différencier l’espèce dans le genre

Le problème principal est la résistance aux antibiotiques, il faut donc au minimum utiliser une bithérapie. De plus pour limiter les risques, il est nécessaire de faire preuve d’hygiène envers les malades, les locaux et dans l’asepsie des soins. Les vaccins sont peu efficaces.

C’est le bacille pyocyanique (= bacille du «　par bleu　»), il est commensal du tube digestif mais peu abondant chez le sujet sain. Il représente 10% des infections nosocomiales.

Ce sont des bacilles Gram -, mobiles (un cil), oxydase +, aérobies stricts, possédant des pigments, poussant à 41°C (pousse pathogène chez l’homme) et résistants aux antibiotiques.